OCK
Chronique d’une faillite annoncée
La situation au sein de l’OCK ressemble à un marécage : sitôt on retire un pied que l’autre s’embourbe. Le principal club insulaire connaît depuis des années des difficultés inextricables au point que les dirigeants ne se bousculent plus au portillon.
Rares sont ceux qui présentent leurs candidatures pour présider aux destinées du club de peur de s’embarquer dans une galère et de devoir gérer des problèmes qui n’en finissent point dont le principal n’est autre que le manque de moyens financiers.
Avec un déficit cumulé de plus de 380 mille dinars, l’OCK est au bord du gouffre. Les autorités régionales, faute de preneur, avaient jeté leur dévolu sur M. Mohamed Bayoudhi pour prendre en charge la direction du club durant la saison 2003-2004.
Malgré ses multiples responsabilités, étant à la tête, entre autres, d’une entreprise nationale, en plus de la mairie de Kerkennah, M. Bayoudhi s’est démené pour tenter de décanter la situation et sauver le club d’une faillite annoncée.
Une équation d’autant plus difficile que le soutien financier se fit rare pour ne pas dire inexistant.
En dépit de leur solidarité et leurs bonnes intentions exprimées au cours des différentes réunions, les hommes d’affaires insulaires établis à Sfax sont peu enclins à mettre la main à la poche.
Leurs promesses restent bien souvent lettre morte.
En effet et sur les 160 mille dinars promis au début de la saison, seuls 30 mille ont été versés pour un budget qui tourne au tour de 300 mille dinars.
Le résultat ne s’est pas fait attendre puisque M. Med Bayoudhi, en désespoir de cause, a été acculé à démissionner.
Ses prédécesseurs ont d’ailleurs connu le même sort. Certains y ont laissé même des plumes, victimes de leur ardeur et leur engagement en faveur du club. L’un d’eux à vu son affaire commerciale totalement ruinée... alors que l’a maison d’un autre qui a signé des traites avec un fournisseur du club se trouve actuellement sous séquestre...
Dans l’état actuel des choses, l’avenir de l’OCK est sérieusement compromis. La démission caractérisée des hauts cadres insulaires fait peser une lourde menace sur la pérennité du club.
A moins d’un sursaut d’orgueil et d’une volonté réelle de tous, la remise à flot de l’OCK paraît hypothétique, les promesses non tenues des hommes d’affaires insulaires sont comme le «GHARBI», ce vent violent synonyme de mauvaises prises et de mer houleuse que les marins pêcheurs «M’LLALTA» de l’Ile redoutent...
ya hasra 3al mouhit :cry: :cry: :cry:
winhom el 9ra9na :oops:
il mou7it bled chwabi wil 9arnit!!!
ch7alkom yaa rjal